samedi 26 mai 2012

Entrée n°7 : Ueno et la Guest House

Allez, on repart sur les entrées où je vous raconte ma vie ! Ça vous avait manqué hein ? Aujourd'hui, je vous emmène dans un musée à Ueno (eh oui, tout arrive !) et je vous parle plus en détail de la Guest House, puisque cela m'a été vivement demandé.

Ueno : vous reprendrez bien un peu de culture ?

Après Shinjuku et Shibuya, nous nous attaquons à une ville beaucoup plus axée sur la culture japonaise : Ueno. En effet, à Ueno se trouvent de nombreux musées et temples, de quoi se rendre compte du patrimoine japonais. Alexandre et moi, nous nous rendons donc dans un parc pour découvrir les temples traditionnels japonais. Nous nous sommes arrêtés au premier rencontré, mais son nom m'échappe ! Un truc japonais compliqué... En voici quelque photos :






Dans les temples, vous pouvez faire des vœux, moyennant une pièce que vous devez lancer dans le bac de la première photo. Ensuite, vous tirez sur la corde pour faire retentir le gong et vous pouvez alors effectuer votre vœu. Personnellement, j'ai mis 1 yen, soit 1 centime... libre à vous de mettre plus si vous croyez à ces conneries croyances.

Nous rejoignons ensuite Xavier et Julien pour visiter le musée national de Tokyo. Eh oui, je suis allé dans un musée par moi-même, sans y avoir été traîné de force ! Je me disais que ça ferait bien dans le rapport. On commence donc par l'art japonais, la plupart du temps des tapisseries rédigées en kenji, et donc incompréhensibles pour le parfait touriste français.



On retrouve aussi une section archéologie, où l'on voit les vestiges d'anciennes dynasties japonaises, et c'est un peu comme tout le monde se l'imagine : des grandes tenues de samouraïs avec de longs katanas (en parfait état, même pour ceux datant du 12ème siècle) ! Jugez par vous-même !



On finit la visite par des choses plus classiques, et un peu moins intéressantes, concernant la préhistoire, ou encore des statues en bois, dans la pure tradition japonaise. Sortis du musée, on se perd un peu dans les rues du Ueno pour constater que la ville reste tout de même dans le même esprit que ses sœurs, avec des rues remplies de restaurants et de magasins à touristes en tous genres ! Une ville où l'on peut visiter, mais éviter de faire des achats.

Borderless House Setagaya-Todoroki

Pour ceux qui n'auraient pas compris, Borderless House est le nom de l'agence gérant la Guest House, qui a pour nom Setagaya-Todoroki. Setagaya est le nom du quartier, et Todoroki, le nom d'un arrêt de métro se trouvant non loin de la maison. Maintenant que je connais un peu plus les gens de la maison, je vous propose de faire un petit tour.

Je partage ma chambre avec Yuta, vous le savez déjà. Ses mauvais goûts se sont confirmés lors d'une soirée où il était DJ... Le choix musical et les transitions étaient d'un tout autre niveau de ce qu'on trouve en France... dans le mauvais sens. Alexandre pourra confirmer. Notre chambre se trouve au rez-de-chaussée, juste à coté du salon et de la salle de bain.

A l'étage, se trouve le "dortoir" des filles, où elles sont actuellement 3. Emi, une chef dans un restaurant de Shibuya, que je ne vois quasiment jamais, du fait de ses horaires. Benz (comme les Mercedes), une thaïlandaise venue au Japon pour travailler, et qui parle bien évidemment japonais. Et enfin Nao, une japonaise installée en guest house pour améliorer son niveau d'anglais. Il y a également une vietnamienne, Ran, dans une chambre seule, mais je ne sais pas ce qu'elle fait. Et pour finir, dans la dernière chambre se trouve Matsu, un japonais qui ne parle quasiment pas anglais, et donc mes échanges avec lui ont été assez courts et limités.

Il y a une bonne ambiance dans la guest house, même si parfois, je me pose encore des questions sur les habitudes étranges des japonais, sans trop oser leur demander. Par exemple, pourquoi j’entends le micro-ondes et la télé allumés alors qu'il est 3h du matin ? Eh oui, les japonais ne semblent pas trop se soucier de l'heure qu'il est parfois ! Mais je reste assez peu importuné (je l'utilise pas souvent celui-là, profitez-en) par le bruit de mes colocataires.

Ci-dessous les photos de la maison :
 




























Bon eh bien, je conclus cette courte entrée maintenant, je n'ai pas grand chose à dire aujourd'hui. Le mot de la fin : vert (c'est pas moi le fautif).

1 commentaire:

  1. Ceux (parents) qui ont vivement demandé un article sur la guest house sont très satisfaits... Il n'en demeure pas moins (jolie formulation, sans copyright)qu'ils saluent l'effort librement consenti de se rendre au musée...(et surtout de s'y passionner)...bravo

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