samedi 26 mai 2012

Entrée n°7 : Ueno et la Guest House

Allez, on repart sur les entrées où je vous raconte ma vie ! Ça vous avait manqué hein ? Aujourd'hui, je vous emmène dans un musée à Ueno (eh oui, tout arrive !) et je vous parle plus en détail de la Guest House, puisque cela m'a été vivement demandé.

Ueno : vous reprendrez bien un peu de culture ?

Après Shinjuku et Shibuya, nous nous attaquons à une ville beaucoup plus axée sur la culture japonaise : Ueno. En effet, à Ueno se trouvent de nombreux musées et temples, de quoi se rendre compte du patrimoine japonais. Alexandre et moi, nous nous rendons donc dans un parc pour découvrir les temples traditionnels japonais. Nous nous sommes arrêtés au premier rencontré, mais son nom m'échappe ! Un truc japonais compliqué... En voici quelque photos :






Dans les temples, vous pouvez faire des vœux, moyennant une pièce que vous devez lancer dans le bac de la première photo. Ensuite, vous tirez sur la corde pour faire retentir le gong et vous pouvez alors effectuer votre vœu. Personnellement, j'ai mis 1 yen, soit 1 centime... libre à vous de mettre plus si vous croyez à ces conneries croyances.

Nous rejoignons ensuite Xavier et Julien pour visiter le musée national de Tokyo. Eh oui, je suis allé dans un musée par moi-même, sans y avoir été traîné de force ! Je me disais que ça ferait bien dans le rapport. On commence donc par l'art japonais, la plupart du temps des tapisseries rédigées en kenji, et donc incompréhensibles pour le parfait touriste français.



On retrouve aussi une section archéologie, où l'on voit les vestiges d'anciennes dynasties japonaises, et c'est un peu comme tout le monde se l'imagine : des grandes tenues de samouraïs avec de longs katanas (en parfait état, même pour ceux datant du 12ème siècle) ! Jugez par vous-même !



On finit la visite par des choses plus classiques, et un peu moins intéressantes, concernant la préhistoire, ou encore des statues en bois, dans la pure tradition japonaise. Sortis du musée, on se perd un peu dans les rues du Ueno pour constater que la ville reste tout de même dans le même esprit que ses sœurs, avec des rues remplies de restaurants et de magasins à touristes en tous genres ! Une ville où l'on peut visiter, mais éviter de faire des achats.

Borderless House Setagaya-Todoroki

Pour ceux qui n'auraient pas compris, Borderless House est le nom de l'agence gérant la Guest House, qui a pour nom Setagaya-Todoroki. Setagaya est le nom du quartier, et Todoroki, le nom d'un arrêt de métro se trouvant non loin de la maison. Maintenant que je connais un peu plus les gens de la maison, je vous propose de faire un petit tour.

Je partage ma chambre avec Yuta, vous le savez déjà. Ses mauvais goûts se sont confirmés lors d'une soirée où il était DJ... Le choix musical et les transitions étaient d'un tout autre niveau de ce qu'on trouve en France... dans le mauvais sens. Alexandre pourra confirmer. Notre chambre se trouve au rez-de-chaussée, juste à coté du salon et de la salle de bain.

A l'étage, se trouve le "dortoir" des filles, où elles sont actuellement 3. Emi, une chef dans un restaurant de Shibuya, que je ne vois quasiment jamais, du fait de ses horaires. Benz (comme les Mercedes), une thaïlandaise venue au Japon pour travailler, et qui parle bien évidemment japonais. Et enfin Nao, une japonaise installée en guest house pour améliorer son niveau d'anglais. Il y a également une vietnamienne, Ran, dans une chambre seule, mais je ne sais pas ce qu'elle fait. Et pour finir, dans la dernière chambre se trouve Matsu, un japonais qui ne parle quasiment pas anglais, et donc mes échanges avec lui ont été assez courts et limités.

Il y a une bonne ambiance dans la guest house, même si parfois, je me pose encore des questions sur les habitudes étranges des japonais, sans trop oser leur demander. Par exemple, pourquoi j’entends le micro-ondes et la télé allumés alors qu'il est 3h du matin ? Eh oui, les japonais ne semblent pas trop se soucier de l'heure qu'il est parfois ! Mais je reste assez peu importuné (je l'utilise pas souvent celui-là, profitez-en) par le bruit de mes colocataires.

Ci-dessous les photos de la maison :
 




























Bon eh bien, je conclus cette courte entrée maintenant, je n'ai pas grand chose à dire aujourd'hui. Le mot de la fin : vert (c'est pas moi le fautif).

dimanche 20 mai 2012

Article n°1 : La cuisine au Japon

Aujourd'hui, j'inaugure avec vous mon tout premier article ! Et comme vous le souhaitiez, je vais vous parler de la cuisine Japonaise. Par ce sondage, j'ai bien pu remarquer les priorités de chacun, et je ne suis pas très étonné ! Bon, allez, c'est parti pour un petit tour de table !

Home Sweet Home

Alors, que mange-t'on au Japon quand on est chez soi ?! Je ne suis certainement pas la personne la plus... qualifiée pour répondre à cette question. Comme vous le savez mes compétences en cuisine sont assez limitées... voir nulles. Et donc quand on est handicapé comme moi, il y a ce qu'on appelle les konbini ! Un peu comme une épicerie en France, mais en beaucoup moins cher, car au Japon, il n'y a pas de grandes enseignes de distribution. Il faut donc faire avec ce qu'on trouve dans les konbini. La plupart sont ouvert 24h/24 et 7j/7, et on y trouve un peu de tout : des plats préparés au micro-ondes, du riz (évidemment) ou encore des noodles prêtes en 3 minutes (à éviter, si vous ne voulez pas subir les réprimandes de vos colocataires).


Pour ceux qui savent cuisiner, on peut faire beaucoup de choses avec ce qu'on trouve dans les konbini. La soupe miso, par exemple, qu'on retrouve dans tous les restaurants. De l'eau bouillante, du soja fermenté et un peu de plantes et de tofu. C'est assez bon, mais pas très nourrissant ! Il faut prévoir un petit plat à coté. Pour ce qui est des prix, ça reste raisonnable, comparable à la France, voir presque un peu moins cher si l'on se donne la peine de passer aux fourneaux.

Un peu moins cher, si vous cuisinez façon japonaise. En effet, le bœuf et même le porc pour certaines pièces sont horriblement chers, et ne parlons pas des légumes ! Ce que vous pensez être le prix au kilo pour les tomates par exemple, et en réalité le prix d'une unité ! A 1,50 la tomate, faut savoir en faire quelque chose ! Le riz et le soja restent le moins cher, pas de surprise me direz-vous !

Weekend in the City

Et quand on est loin de chez soi, perdu dans la ville ? Sachez tout d'abord que les konbini vous proposent de faire réchauffer les plats préparés sur place, et donc de pouvoir les manger en pleine rue, ou là où vous trouvez un peu de place pour vous asseoir (les parcs sont rares). Mais là, je vais surtout vous parler des restaurants en ville.

Parce qu'au Japon, les restaurants, ce n'est pas ça qui manque ! En effet, les Japonais semblent manger assez peu chez eux le soir. Du moins pour les jeunes principalement. On trouve donc énormément de petits restaurants, parfois des rues entières, ouverts à toute heure ! Les prix sont assez variables, comptez un minimum de 500 yens (5€) dans les restaurants les moins cher, et jusqu'à 1000 yens grand maximum, et vous obtiendrez : 


Des plats très souvent accompagnés de riz, composé de morceaux de bœuf, de porc ou de poulet, très souvent panés pour les deux derniers. On mange assez bien, mais il faut mettre au moins 700 yens pour avoir suffisamment à manger. La particularité de certains de ses restaurants, c'est que l'on ne commande pas à la serveuse ce qu'on veut manger, une machine le fait pour nous. Vous avez juste à choisir ce que vous souhaitez manger sur un distributeur, vous payez, et prenez le ticket que l'on vous donne. Une fois à l'intérieur, vous donnez votre ticket et en à peine 5 minutes, vous êtes servi !


Cela reste de la nourriture ordinaire asiatique, peut-être pas comparable à un fast-food, mais loin des restaurants gastronomiques. Mais il existe aussi un autre type de restaurant comparable, et tout à fait étonnant ! Sur les publicités est inscrit un prix (pour notre cas 270yens), et ce prix est le même pour tout ce que vous choisissez ! Pas de serveur, tout se fait avec la tablette tactile de la table. Vous commandez plusieurs plats, et les partagez avec les gens de votre table. C'est convivial et original, mais faites attention, on est très vite tenté de commander, et de recommander... Heureusement que l'on peut accéder à l'addition totale à tout moment. Encore une fois, service rapide et excellent rapport qualité/prix.

Around the world

Si vous souhaitez manger italien, ou encore français, ça risque de vous coûter un membre ! Notez que les japonais ont une passion pour la France, en particulier le pain et le vin français. On trouve très souvent des boulangeries/pâtisseries purement françaises... tenues par des japonais, et pour des japonais ! Donc minimum 3€ la baguette ou le pain au chocolat. Pour des raisons évidentes, nous n'avons pas encore testé la qualité de ces établissements (un interdit bancaire est très vite arrivé).


Notez que les japonais ne semblent pas avoir de desserts particuliers, ou de pâtisserie fine. D'ailleurs, il est très rare qu'ils prennent un dessert, parfois des fruits seulement. Pas de produits laitiers ou de gâteaux en fin de repas, c'est une habitude à prendre. Je songe de plus en plus à me faire importer des palettes entières de Danette pour compenser, mais je pense que ma consommation annuelle à Angers est largement suffisante.

Je ne parle pas de l'invasion des fast-foods en tout genre, ceux qui me suivent savent de quoi il retourne !

No sushi

Bon j'en vois qui commencent à s'impatienter au fond de la salle, parce que je n'ai toujours pas mentionné l'aliment célèbre du Japon : le sushi ! Eh oui, j'ai gardé le meilleur pour la fin ! Et le plus cher ! Car oui, nous autres, pauvres européens, avec nos préjugés, pensons que les sushis sont un plat traditionnel, courant et bon marché ! Eh bien, non ! C'est la même chose qu'en France ! Pour les sushis, il faut sortir son portefeuille ! Voir craquer son PEL si vous voulez tester le haut de gamme des plus grands maîtres sushi !

Vous vous en doutez bien, nous avons donc essayé de trouver la solution la plus économique. Il y a alors 2 solutions. Vous pouvez trouver ce qu'on appelle un sushi bar, ou "le train sushi", où vous mangez devant un tapis roulant défilant les assiettes. Le prix est lié aux nombres d'assiettes que vous mangez. Certaines sont plus cher que d'autres, et l'on vous dresse l'addition à la fin de votre repas. On trouve des prix minimum de 150 yens l'assiette, à 300 ou 400 mais très rarement au-dessus (en tout cas, nous n'en avons pas vu).

L'autre solution est de se perdre dans la ville et de tomber sur la bonne affaire. Pour les sushi, il faut parfois chercher longtemps, avant de voir des prix raisonnables. Par prix raisonnable, ne comptez pas moins de 10€ si vous souhaitez bien manger. Servi généralement avec un thé vert bouillant. Méfiez vous tout de même des restaurants vraiment peu cher, on ne sait jamais. L'assiette ci-dessous a couté 10 euros, pour des sushis variés, et assez généreux en wasabi (le thé vert était une bonne idée, tout compte fait). Comme vous le voyez, les autres menus peuvent s'avérer très onéreux... Pas si différent de la France finalement !


Itadakimasu

Un dernier point sur une habitude japonaise plutôt curieuse, enfin différente de nos habitudes. Au Japon, on ne peut pas dire Bon appétit ! En effet, la traduction s'approchant le plus de cette formule de politesse est Itadakimasu. Mais elle ne s'emploie pas de la même façon : Itadakimasu revient à remercier la personne d'avoir fait à manger. Dans un repas, elle est donc prononcée par l'invité, et non par l'hôte.

Mon article s’achève ici ! J'espère avoir été le plus complet possible, et que je ne pas vous avoir donné trop faim ! Merci de m'indiquer si vous avez aimé ce type d'articles et son contenu. Je reçois critiques, améliorations et également les chèques, si jamais ça vous a vraiment plu. Je n'hésiterai pas à refaire ce genre d'article si le format vous convient !

Ah, et une dernière chose. A mon arrivée en France, peu importe qui m'attend à l'aéroport, j'espère simplement qu'elle aura de la viande rouge et une baguette de pain, j'en aurai grand besoin !

lundi 14 mai 2012

Entrée n°6 : Shinjuku (新宿区)

Oui, oui, je sais, je sais ! Je vous avais promis un article sur la cuisine locale, et il est en cours de réalisation... Enfin je collecte des informations quoi ! Alors une fois n'est pas coutume, je vais un peu vous raconter ma vie pour alimenter le blog, sinon on va encore dire que je ne fous rien !

Shinjuku II : la revanche

Pour ceux qui suivent, je me suis déjà rendu à Shinjuku le jour de mon arrivée à Tokyo. Des buildings gigantesques, du monde partout... Une vraie ville japonaise quoi ! C'était donc l'occasion de visiter un peu plus ce quartier de Tokyo, qui est assez énorme, il faut bien le dire ! Alexandre et moi nous retrouvons dans la station de métro, qui semble être aussi grande que la gare Montparnasse... Pour vous donner une idée !

Bref, enfin sorti de la station, nous nous éloignons des buildings pour nous diriger vers un restaurant, mais j'y reviendrai sur mon entrée dédiée à la nourriture. Nous marchons ensuite vers la mairie de Tokyo. Vous allez me dire, comment trouver une mairie au milieu d'immeubles aussi grands ?! Plutôt simple : la mairie ressemble à ça :










Assez difficile à louper ! Mais l'avantage de cette mairie, c'est qu'on peut monter tout en haut, et cela gratuitement ! Après avoir gravi les 45 étages (j'aime bien les escaliers, mais là, faut pas déconner), nous avons un magnifique aperçu de Tokyo !
























Vous pouvez retrouver plus d'images dans mon album In Japan sur mon Google+ ! Pensez à m'ajouter ! C'est gratuit, rapide, ça fait monter votre popularité et il parait même que c'est bon pour le cholestérol (si si).

Après avoir bien fait chauffer l'appareil photo, nous redescendons dans les rues de Shinjuku, et ce qu'on peut dire, c'est que les rues se succèdent et ne se ressemblent pas ! On passe d'une rue remplie de restaurants à une autre dédiée aux salles d'arcades. Nous avons d'ailleurs eu l'occasion de faire une petite partie l'un contre l'autre, un grand moment de n'importe quoi !

On continue dans une autre rue, et on découvre des devantures un peu plus roses... Avec des enseignes plus orientées vers un public majeur et averti... Il y a même des gens qui nous proposent de venir discuter avec des filles à l'intérieur du bar... Pas de doute, on s'est un peu trompé de quartier !

Bref, sans s'en rendre compte, nous avons bien parcouru tout le quartier de Shinjuku, mais ça, seulement du coté ouest ! Comprenez le bien, la ville est absolument énorme et vaut le détour ! Pour les autres qui s'inquiètent, je reviendrai avec des informations sur la nourriture dès que possible ! A la prochaine, et ça n'a pas vraiment de rapport, mais un peu de crème solaire n'a jamais fait de mal à personne ! Je vous souhaite une bonne nuit !

jeudi 10 mai 2012

Entrée n°5 et demie : It's my life

Oui, parce que cette fois, je n'ai pas grand chose à dire, alors on va appeler ça une demie-entrée si vous voulez bien !

Une insertion délicate

Alors oui, ça fait longtemps que je n'ai pas posté quelque chose, j'en vois déjà sourire devant mon manque de motivation ! Eh bien sachez, bande de mauvaises langues, que je n'ai pas délaissé mon blog ! J'avais simplement besoin d'un peu de temps pour m'adapter à la vie de tous les jours, et revenir avec un plein d'informations un peu plus... personnelles, dirons-nous. 

Tout d'abord, la Guest House et ses occupants sont très agréables, je n'ai pas à me plaindre pour l'instant (ou peut-être à propos de l'isolation, inexistante). Il y a une bonne ambiance et les gens parlent tous anglais, donc pas trop de problèmes. Enfin le seul problème, c'est la nourriture... Parce que, eux, ils sont habitués à préparer des plats exotiques... ou tout simplement des plats... Chose pour laquelle ma maitrise est inversement proportionnelle à ma flemme naturelle.

Et heureusement, on trouve au Japon des plats préparés, pour des prix comparables à ceux de la France, voir un peu moins cher. Et la "chipest option" comme on dit, c'est les noodles ! Vous savez, la sorte de soupe qu'on m'avait servie dans l'avion ?! Bah c'est assez bon et simple à faire, pour moins d'un euro. Mais cela provoque généralement les railleries de mes colocataires, comme cette magnifique phrase de Yuta : "Noodles are so gay !". J'ai compris le message... Va peut-être falloir que j'apprenne à faire cuire deux trois trucs...


C'était l'occasion de faire ma première lessive, sur une machine en japonais : un moment assez épique... Surtout quand on pense avoir acheté de la lessive, et qu'en fait, il s'agit d'une simple bouteille d’adoucissant... Je tiens à remercier la vendeuse qui m'a bien dit que c'était pour faire la lessive ! C'est donc avec des regards mêlés de moquerie et de consternation que l'on m'a prêté de la lessive pour me dépanner...

Et pour finir, le stage se passe plutôt bien, même si on nous demande des projets assez pointus ! Mais je n'ai pas trop le droit d'en parler apparemment... On ne sait jamais, les Yakusas, tout ça tout ça... Enfin, le truc que je peux vous dire : demain, réunion des bureaux Recherche et Développement de tout le Japon, avec des studios comme Square Enix (Final Fantasy) ou encore Namco Bandai... Des studios plutôt prestigieux, connus dans le monde entier ! Ça risque d'être intéressant !

Voilà pour aujourd'hui, vous n'aurez qu'un petit aperçu de ma vie trépidante au Japon ! La prochaine fois, ça sera sûrement pour vous parler de la nourriture japonaise, puisque vous avez massivement votés pour ça, bande de grosses bouffes ! Bon appétit !


vendredi 4 mai 2012

Entrée n°5 : Geek & Co.

Bon alors, je vais être assez clair : cette entrée est dédiée purement et simplement aux amateurs de jeux vidéo. Si vous en avez une sainte horreur, vous pouvez fermer votre navigateur et faire autre chose... Ça vous évitera de glander devant votre écran. Les autres, restez dans les parages, ça devrait vous plaire ! Et promis, cette fois, je fais court !

C'est plus fort que toi !

Aujourd'hui, on s'éloigne un peu de nos quartiers, pour aller quasiment à l'autre bout de Tokyo, et on se retrouve à Akihabara ! Sous ce nom un peu barbare se cache une ville remplie, mais alors remplie de geeks, otakus et gamers. Pour ceux dans le fond qui ne suivent pas, je parle ici de passionnés de jeux vidéo.

On se retrouve avec une ville aux buildings toujours aussi hauts mais ici pleins de salles dédiées au 8ème art. Et évidemment, les Japonais ont encore fait les choses en grand ! Car vu de l'extérieur, ça ressemble un peu à ça :


Dans la rue, ça ne passe pas inaperçu ! Encore moins quand on s'approche et qu'on entend le bruit des bornes d'arcades ! Akihabara est une ville très connue pour sa culture vidéoludique omniprésente. Pour les Japonais, tout paraît normal, un endroit comme un autre, mais pour 4 Français, c'est absolument dément !

Et sur les immeubles que vous voyez ci-dessus, chaque étage est totalement envahi de bornes d'arcade, quasiment toutes occupées, par des Japonais qui y passent des journées entières. On trouve de tout : des jeux de combat (je suis assez lamentable, je dois l'avouer), des jeux de tirs, de stratégie, de courses... On trouve même des bornes de Majong !








L'ambiance y est survoltée ! Le rythme des joueurs, leur temps de réaction, leur vitesse d’exécution... Même après des années d'entraînement, je suis encore bien loin de battre un Japonais de 40 kilos à Street Fighter... Sauf si on autorise les vrais coups, mais ça, c'est un autre jeu.

Sim City

Même en dehors de ces énormes centres dédiés aux jeux, la ville est peuplée de magasins d'électronique en tout genre, et même certains réservés aux étrangers, pouvant alors profiter du Duty Free ! Mais en plus, on trouve également des magasins de jeux surchargés de consoles et de cartouches de jeux, et évidemment on y retrouve seulement SEGA, Sony et Nintendo, les 3 géants du jeux vidéo.




On retrouve même des expositions de constructeurs au détour d'une rue, totalement gratuite, où l'on peut tester des jeux ! Bref, si vous ne l'avez pas compris, Akihabara est la ville à visiter si vous adorez suer dans les salles sombres d'arcades ou dilapider votre argent pour le premier jeu old-school que vous voyez !

Il commence à faire nuit, c'est déjà l'heure de rentrer ?! Pas de problème, on va prendre le métro... Euh...



jeudi 3 mai 2012

Entrée n°4 : Shibuya ( 渋谷) et le métro japonais

Toujours en direct de Tokyo, en pleine Golden Week ! La Golden Week, qu'est ce que c'est ? Hum... c'est une bonne question, c'est une courte période de jours fériés, qui permet d'avoir un petit week-end de 4 jours, mais personne ne semble savoir pourquoi... Un peu comme l'Ascension quoi ! 

Blague à part, aujourd'hui était donc l'occasion de faire un peu de tourisme. Alors, on fait un petit tour de métro et on débarque à Shibuya, ça vous va ? Allez, ne vous inquiétez pas, ça sera pas long !

Lost in Translation

Bon ok, le jeu de mot était facile... Mais le métro au Japon, c'est un peu un sport national. Le métro parisien semble un peu ridicule à coté du réseau Japonais : ça donne à peu près ça. Et évidemment, cette carte concerne uniquement les quartiers avoisinant Tokyo. On ne parle pas des métros déversant les "banlieues", ça serait encore plus compliqué !

Précédemment, je vous avais parlé de la carte Pasmo et j'avais mentionné des tarifs un peu élevé. Je m'explique : la carte Pasmo n'est pas un abonnement illimité permettant de voyager dans toutes les rames à longueur de journée (à l'instar d'une carte Orange). Il faut mettre de l'argent sur la carte, et à chaque passage à une borne, le solde diminue en fonction de la ligne et de la distance. Car oui, le métro japonais vous fait pointer en entrant et en sortant, et le montant à payer, généralement, est proportionnel à la distance parcourue.

Mais le truc très, mais alors très drôle, c'est que chaque ligne de métro est gérée par une compagnie différente ! Ce qui veut dire que quand vous devez emprunter plusieurs lignes (comme moi pour me rendre au travail, ou même simplement dans le centre), vous payez un ticket par ligne ! D'où les tarifs un peu élevés (120 yens minimum pour entrer).
Nonobstant ce fait (Aurélien, tu me dois une bière), le métro est absolument impeccable. Pas de pollution ni de déchets par terre, les rames sont tout le temps à l'heure, et l'on peut profiter de rame express passant seulement par les stations les plus importantes (très pratique pour me rendre rapidement au travail). Et les gens sont plutôt polis et discrets... enfin ce sont les Japonais quoi ! C'est pas comme les Parisiens qui... Non, je ne dirais rien, ils sont déjà bien assez susceptibles.


Alors on voit pas grand chose sur cette photo mais moi je prends un petit bout de Oimachi Line vers Futako-tamagawa (ligne orange) et je reprends la Den-en-Toshi Line à cette même station (vers Shibuya, arrêt à Sangenjaya quand je travail). C'est un peu compliqué au départ, mais la plupart des stations indiquent les noms en anglais, et un rapide tour sur Google Maps avant de partir permet de bien se repérer. Si il n'y a pas de traduction, vous pouvez toujours essayer d'écouter les annonces du conducteur, mais réussir à saisir le nom de la station dans laquelle il se dirige, c'est comme chercher une once d'intelligence dans un discours de Miss France.

渋谷

Cela signifie Shibuya, je vous en avais déjà parlé dans une précédente entrée. Shibuya est une image typique de la ville japonaise, une sorte de petite bulle où on trouve absolument toute la culture concentrée en un endroit ! On trouve absolument tout : des magasins de vêtements (prédominance pour les magasins féminins... finalement, c'est comme en France), des magasins d'électronique et surtout, surtout, des restaurants tous les 2 mètres ! C'est comme si les Japonais mangeaient à n'importe quelle heure de la journée ! Pour vous donner une idée, une rue japonaise, ça ressemble un peu à ça :
  






Et ça sent la bouffe dans n'importe quelle rue, à toute heure de la journée ! On sent également bien l'occidentalisation, puisqu'on trouve certains McDo à moins de 300 mètres de distance l'un l'autre... Mais bon, on ne va quand même pas manger Fast Food tous les jours, surtout que les restaurants typiques ne manquent pas dans ce quartier. On essaie de trouver un truc pas trop cher quand même, alors on élimine les bars à sushi qui affichent des prix bas, mais pour pas grand chose à manger ! On trouvera pour moins de 5 euros une assiette plus que correcte.






Mais en plus des rues remplies de magasins et de restaurants, la ville est vraiment différente, on se rend bien compte de l'ampleur de la ville, jugez par vous même :



Oui oui, la deuxième photo, c'est bien un passage piéton. Ou plutôt des passages piétons. Ça fait du monde hein ? La photo a été prise de la terrasse d'un Starbuck où un japonais est venu me demander si j'étais intéressé pour être modèle dans une publicité, pour 30,000 yens (300€). Bon, je ne sais pas si c'était sérieux, mais ça renforce mon idée : ils sont un peu bizarres ces japonais... Mais je ne vais pas le dire trop fort, parce que je suis légèrement en infériorité numérique, surtout sur les passages piétons.

Malheureusement, nous n'avons pas trouvé de salle d'arcade pour s'essayer aux jeux vidéo japonais, mais nous trouverons bien tôt ou tard ! Autre bémol de la journée, ma carte bleue ne passe sur aucune transaction avec un lecteur de carte, je peux juste retirer de l'argent dans les ATM... Gold MasterCard, compte VIP... D'après la conseillère, ça devait marcher... Pour la peine, nous l'appellerons Kevina (les gens qui suivent comprendront).

Il reste encore beaucoup de choses à faire, comme par exemple monter sur le toit de la Mairie de Tokyo ou encore photographier la grande tour télé de Tokyo ! Et je me rends compte que je suis encore en train d'écrire, ce qui ne fait pas un article si court que ça... Mais du coup, en disant ça, je rallonge encore plus et... Hum... C'est un peu un cercle infernal en fait...

Ok, je ne vais pas plus loin ! Je vous dis à la prochaine, et n'oubliez pas vos parapluies... Bah oui, j'espère qu'il n'y a pas qu'au Japon qu'il fait un temps de merde ! Sayônara !

Entrée n°3 : Des Japonais et des Pokemon

Aujourd'hui, on s'attaque à une grosse partie ! Aujourd'hui, on parle du stage au sein de l'entreprise ! Il y aura très peu de photos et d'informations, car j'ai signé une clause m'interdisant de dévoiler ce que je voyais au sein de leurs murs... Ça fait peur hein ?

Attrapez-les tous !

Il est 09:00 du matin, et je pars de la Guest House en direction de mon travail. Je dois prendre deux lignes de métro différentes pour me rendre au Mikami Building, situé à Wakabayashi dans le quartier de Setagaya-ku. Je reviendrai sur le métro et l'organisation des quartiers à Tokyo dans un article dédié, car il y a beaucoup à dire sur les deux sujets.


Alexandre et moi arrivons à la société aux alentours de 10 heures. Notre contact français dans l'entreprise, que nous appellerons Marc (je préfère taire son nom), nous présente l'entreprise. OLM (c'est son nom) est une entreprise qui produit des animés mangas, dont la célèbre série télé Pokemon. Attention : OLM ne détient pas la marque Pokemon, ils produisent des épisodes (modélisation et montage) mais ils ne sont que "fournisseurs" d'une partie de la marque.

OLM se compose de deux parties : OLM Inc, qui regroupe des dessinateurs "classiques", c'est à dire sur papier, produisant des personnages, et des story-board. OLM Digital Inc est constitué d'infographistes/animateurs/monteurs : tout le monde fait une petite partie de travail, mais elle représente un processus de production complet par personne. Une fois que les personnages sont modélisés en 3D, ils sont animés puis intégrés dans un décor pour "créer" de vrais scènes. Il suffit alors de déplacer la caméra en fonction du plan souhaité et de monter les différentes scènes, exactement comme au cinéma.

J'aimerais vraiment avoir quelques photos pour illustrer mes propos, mais je n'ai malheureusement pas eu le droit d'en prendre. L'ambiance est assez différente de celle en France. En effet, le "bureau" d'OLM Digital est très grand et plutôt sombre. Il y a bien une centaine de PC en tout, disposés un peu comme un open-space ou une hotline. La plupart des bureaux sont ornés de figurines issus des mangas probablement produit par l'entreprise. Mais pourquoi différent de la France ? Les japonais sont très "individualistes" dans leur façon de travailler. Il n'y a pas un infographiste, qui fournit à l'animateur, qui fournit au monteur, etc... Chacun fait tous les processus pour une petite partie de travail, et ensuite, le tout est rassemblé. D'après Marc, ce n'est pas vraiment la meilleure méthode de travail, mais les Japonais suivent un peu le credo "On ne change pas une équipe qui gagne !"


Après une présentation de notre travail (assez pointu quand même, ça ne sera pas facile), Marc nous emmène voir le grand patron d'OLM. Au Japon, pour saluer quelqu'un, on doit s'incliner. Et l'on s'incline plus ou moins en fonction du respect que l'on doit à la personne. Après avoir quasiment embrassé mes pieds pour le saluer, il nous dit "Je m'appelle Toshiaki", en français ! Bon, il l'avait surement entré dans Google Translate 2 minutes avant notre arrivée, mais l'intention est là ! A ses cotés, Jay, un jeune coréen qui revient d'un stage de 6 mois chez Weta Digital (les effets spéciaux du Seigneur des Anneaux, King Kong ou prochainement Bilbo), rien que ça !

Autant dire que la journée a été bien remplie ! Il y a énormément à dire sur l'entreprise et ses travaux, mais je ne connais pas les limites de ce que je peux dévoiler. Dans le doute, je ne dis rien, j'aurai tout le temps de vous faire profiter d'autres informations dans une prochaine entrée.

Fast Food

Le midi, en plein Wakabayashi, nous avons dû trouver un restaurant pour manger. Et tout ce qu'on peut dire, ce que ce n'est pas ça qui manque ! Tout les 50 mètres sur la rue principale, on trouve un restaurant, et il y en a encore plus si on emprunte les petites rues. Pour 700 yens environ, l'équivalent de 7€, on peut manger ce genre de choses :


Un bol de soupe avec des feuilles de thé et des morceaux de pains, du riz blanc (à volonté dans certains restaurants) et des morceaux de poulets panés, avec différentes sauces. C'est assez copieux, mais il me reste tout de même à apprendre le maniement des baguettes, qui est encore plus qu'approximatif, comme l'auront certainement remarqué les japonais à côté de moi. 

Les sushis sont une nourriture qu'on pourrait presque qualifier de luxe. Du moins, c'est très cher pour le pauvre étudiant/stagiaire français que je suis. Mais ce genre de plat en photo ci-dessus est plus que convenable pour le prix. Pour le soir, on trouve un peu de tout dans des épiceries (ils n'ont pas de grandes chaines de supermarchés) mais il est difficile de savoir ce qu'on va aimer, ou encore de se faire à manger tout simplement. Les temps de cuissons et les modes d'emplois sont écrits en japonais, je dois parfois demander de l'aide à mes colocataires.

Par contre, comme vous avez pu le constater dans l'article précédent, on retrouve la restauration occidentale que l'on connaît. On trouve à beaucoup de coins de rues des McDo ou des KFC, à des prix comprarables à la France. C'est assez étrange, puisque le Japon est un pays très indépendant du reste du monde, qui s'appuie très peu sur la culture des autres pays. Mais il semblerait que l'esprit "Fast Food" soit ici beaucoup mieux vu qu'en France : comprenez par là qu'il ne s'agit pas pour eux de mauvaise bouffe, mais plus de restaurants étrangers.


Japanese's Style

Je commence doucement à m'adapter à la vie japonaise, mais la barrière de la langue reste assez problématique parfois. Et en plus de ça, les Japonais ont des coutumes très particulières. Par exemple, lorsque on vous rend la monnaie avec un billet, ou tout simplement qu'on vous tend quelque chose, vous devez impérativement saisir l'objet avec vos 2 mains. Sinon, c'est un peu comme si vous négligiez la personne qui vous donne l'objet.

Au sein de la Guest House, l'ambiance est plutôt bonne, même si les gens arrivent très tard le soir, ce qui me contraint parfois à manger seul. J'ai rencontré une japonaise du nom de Emi, qui est chef-cuisinière à Shibuya, et qui m'a aidé à préparer mon plat du soir (j'aurais mis beaucoup de temps à déchiffrer le japonais sans elle). Également une vietnamienne dont j'ai oublié le nom et une thaïlandaise. Son nom étant un peu trop long, elle préfère qu'on la surnomme Benz (oui oui, comme les Mercedes), ce qui est assez facile à retenir. Par contre, il y a un français à l'étage que je n'ai toujours pas vu, un vrai fantôme !

Je tiens à rectifier quelque peu mes propos d'hier : Yuta a peut-être de très mauvais goûts vestimentaires, pour la musique, il n'en est rien ! Il possède environ 500 CDs de rock de tout genre, de Bob Dylan à Serge Gainsbourg ! Plutôt appréciable d'avoir une telle réserve de musique à 2 mètres de soi !

Ce troisième article est donc terminé ! Maintenant que je commence à m'habituer au style de vie, je posterai surement un peu moins régulièrement, et je me concentrerai plus sur des aspects purement "japonais", plutôt que de continuer à raconter mes journées !

Merci d'avoir lu jusqu'au bout et à bientôt !

mardi 1 mai 2012

Entrée n°2 : 東京へようこそ

Quoi ? Vous n'avez pas compris ? Ça veut dire "Bienvenue à Tokyo !". Bon ok, je viens de taper ça sur Google Translate... Mais je voudrais bien vous y voir !

Bon alors j'en étais où moi... Ah oui !

Jet lag !

La fin du voyage a été un peu plus... compliquée. Tout d'abord, on a eu le droit à un repas, typiquement anglais... Et comme on le sait tous, les anglais sont de fins gourmets... 


Ça a l'air bon hein ?! Bah en fait... non...

Après avoir rempli les formulaires et patienté un peu à atterrissage, nous pouvons enfin sortir de l'avion et nous dégourdir les jambes ! Il est 5:00 heure locale, mais pourtant le soleil est déjà bien haut, et il est donc difficile de s'adapter au nouvel horaire, du moins par rapport à nos habitudes françaises.

Nous avons un peu squatté le WiFi de l'aéroport (gratuit, que Charles de Gaule et Heathrow en prennent de la graine) pendant une petite heure pour se tenir un peu au courant de ce qui se passait dans notre cher pays ! Puis nous avons décidé d'acheter, ou du moins de louer des téléphones, ce qui n'a pas été d'une grande facilité. En effet, pour une location de plus d'un mois, il fallait fournir une caution, et le fonctionnement au Japon est un peu différent : l'argent de la caution n'est pas prélevé sur le compte puis rendu par la suite, il est "gelé" et inutilisable jusqu'au déblocage après la restitution du téléphone. Ce système est incompatible avec les comptes en banque français.

Aucune de nos cartes n'est donc passée, il nous a fallu louer nos téléphones pour un mois seulement ! Nous allons sûrement changer de système par la suite. A suivre !

This is Tokyo !

Une fois le téléphone en main, j'appelle Nanako, une japonaise de l'agence qui doit me retrouver pour me conduire à mon logement. Je l'informe de mon arrivée dans le centre de Tokyo vers 10:30, à l'aide d'une limousine-bus.

C'est donc le moment de quitter mes compagnons de voyage, et de partir en bus. Un peu déstabilisé par la conduite à gauche et encombré par mes valises, je n'ai malheureusement pris qu'une seule photo, et l'on ne voit même pas les buildings, mais je me rattraperai !




J'arrive au Shibuya Excell Hotel, en plein centre de Tokyo. Un hôtel luxueux, qui semble être une place centrale, tant professionnelle que commerciale. Je me retrouve donc ici, avec ma tête d'européen et mes valises. Étrangement, Nanako n'a pas eu trop de mal à me reconnaitre... Elle doit avoir l’œil ! En me conduisant au logement, elle m'explique le principe du métro et de la carte Pasmo, permettant de prendre le bus et le métro. Sachez que les tarifs du métro sont assez élevés mais j'y reviendrai dans une autre entrée.


J'arrive au 2-38-2 Nakamachi, dans le quartier Setagaya-ku. C'est une maison partagée, ici appelée Guest House (maison d'invités, traduction obligatoire car mes parents lisent). Il y a une chambre de 2 lits au rez-de-chaussée, 2 à l'étage, de 2 lits chacune également, et une dernière, toujours à l'étage, de 5 lits, qui semblent être le dortoir des filles.

Je suis au rez-de-chaussée, et je partage ma chambre avec un japonais du nom de Yuta (prononcé Youta). 28 ans, sympathique, et parle très bien anglais, car il a passé une année en Angleterre. Il est musicien, comme l'indique la guitare à coté de son bureau, et fait preuve d'une absence manifeste de bon goût, comme l'indique sa penderie. Il dort - heureusement - sur la couchette supérieure du lit superposé.


Un français dans la ville

Je signe mon contrat et donne le premier versement du loyer à Nanako (plutôt jolie, je dois l'avouer), qui me souhaite bon séjour avant de partir. J'installe mes affaires et je me force à ne pas dormir pour me conformer au mieux à ce nouveau fuseau horaire. Mais n'ayant pas fermé l’œil depuis 2 jours, et ayant un appétit perturbé, je ne sais pas trop quoi faire.

J'ai donc posté la précédente entrée sur le blog, et pris des nouvelles d'un peu tout le monde. Puis j'ai décidé de faire un tour dans mon petit quartier, histoire de repérer les épiceries et activités environnantes.

Puis, le soir arrive, et Alexandre et moi nous donnons rendez-vous à Shinjuku, au-dessus de Shibuya. Shinjuku est l'exemple typique de la ville japonaise qu'on peut apercevoir dans les films ou les reportages. La gare de Shinjuku est gigantesque, et totalement entourée de buildings. A leur pied, on trouve tout type de magasins, mais assez différents de ce qui se fait en France.



Je m'explique : un magasin d’électronique, pour eux, ça s'étale sur 5 étages, avec plus de vendeurs que d'acheteurs et aucun portique de sécurité ! C'est un peu démentiel, surtout qu'on trouve énormément d'articles : on trouve des articles de literie, et juste à coté des vélos, puis après des machines à café. Oui, oui, on est toujours dans un magasin d'électronique à la base !

Et puis, il est l'heure de manger. On a le choix, il y a des restaurants absolument partout. Mais avec le décalage horaire, il est difficile de savoir si on veut manger, et ce qu'on peut manger. Mais à 10.000 km de distance, on ne perd pas les bonnes habitudes !


Notez que le Big Mac est absolument impeccable : pas de feuille de salade qui dépasse, les cornichons bien parallèles ! Les McDos d'Avrillé et St Serge, prenez ça dans la gueule !

Je retourne après chez moi (en m'étant un peu perdu dans le métro) et je me couche quasiment directement en arrivant, à 22h pour récupérer un peu du jet lag !

J'espère que tout ça vous a plu ! Dans le prochaine épisode : une entreprise de Pokemon, l’apprentissage des baguettes et un peu plus de détails sur les habitudes japonaises !