mardi 1 mai 2012

Entrée n°2 : 東京へようこそ

Quoi ? Vous n'avez pas compris ? Ça veut dire "Bienvenue à Tokyo !". Bon ok, je viens de taper ça sur Google Translate... Mais je voudrais bien vous y voir !

Bon alors j'en étais où moi... Ah oui !

Jet lag !

La fin du voyage a été un peu plus... compliquée. Tout d'abord, on a eu le droit à un repas, typiquement anglais... Et comme on le sait tous, les anglais sont de fins gourmets... 


Ça a l'air bon hein ?! Bah en fait... non...

Après avoir rempli les formulaires et patienté un peu à atterrissage, nous pouvons enfin sortir de l'avion et nous dégourdir les jambes ! Il est 5:00 heure locale, mais pourtant le soleil est déjà bien haut, et il est donc difficile de s'adapter au nouvel horaire, du moins par rapport à nos habitudes françaises.

Nous avons un peu squatté le WiFi de l'aéroport (gratuit, que Charles de Gaule et Heathrow en prennent de la graine) pendant une petite heure pour se tenir un peu au courant de ce qui se passait dans notre cher pays ! Puis nous avons décidé d'acheter, ou du moins de louer des téléphones, ce qui n'a pas été d'une grande facilité. En effet, pour une location de plus d'un mois, il fallait fournir une caution, et le fonctionnement au Japon est un peu différent : l'argent de la caution n'est pas prélevé sur le compte puis rendu par la suite, il est "gelé" et inutilisable jusqu'au déblocage après la restitution du téléphone. Ce système est incompatible avec les comptes en banque français.

Aucune de nos cartes n'est donc passée, il nous a fallu louer nos téléphones pour un mois seulement ! Nous allons sûrement changer de système par la suite. A suivre !

This is Tokyo !

Une fois le téléphone en main, j'appelle Nanako, une japonaise de l'agence qui doit me retrouver pour me conduire à mon logement. Je l'informe de mon arrivée dans le centre de Tokyo vers 10:30, à l'aide d'une limousine-bus.

C'est donc le moment de quitter mes compagnons de voyage, et de partir en bus. Un peu déstabilisé par la conduite à gauche et encombré par mes valises, je n'ai malheureusement pris qu'une seule photo, et l'on ne voit même pas les buildings, mais je me rattraperai !




J'arrive au Shibuya Excell Hotel, en plein centre de Tokyo. Un hôtel luxueux, qui semble être une place centrale, tant professionnelle que commerciale. Je me retrouve donc ici, avec ma tête d'européen et mes valises. Étrangement, Nanako n'a pas eu trop de mal à me reconnaitre... Elle doit avoir l’œil ! En me conduisant au logement, elle m'explique le principe du métro et de la carte Pasmo, permettant de prendre le bus et le métro. Sachez que les tarifs du métro sont assez élevés mais j'y reviendrai dans une autre entrée.


J'arrive au 2-38-2 Nakamachi, dans le quartier Setagaya-ku. C'est une maison partagée, ici appelée Guest House (maison d'invités, traduction obligatoire car mes parents lisent). Il y a une chambre de 2 lits au rez-de-chaussée, 2 à l'étage, de 2 lits chacune également, et une dernière, toujours à l'étage, de 5 lits, qui semblent être le dortoir des filles.

Je suis au rez-de-chaussée, et je partage ma chambre avec un japonais du nom de Yuta (prononcé Youta). 28 ans, sympathique, et parle très bien anglais, car il a passé une année en Angleterre. Il est musicien, comme l'indique la guitare à coté de son bureau, et fait preuve d'une absence manifeste de bon goût, comme l'indique sa penderie. Il dort - heureusement - sur la couchette supérieure du lit superposé.


Un français dans la ville

Je signe mon contrat et donne le premier versement du loyer à Nanako (plutôt jolie, je dois l'avouer), qui me souhaite bon séjour avant de partir. J'installe mes affaires et je me force à ne pas dormir pour me conformer au mieux à ce nouveau fuseau horaire. Mais n'ayant pas fermé l’œil depuis 2 jours, et ayant un appétit perturbé, je ne sais pas trop quoi faire.

J'ai donc posté la précédente entrée sur le blog, et pris des nouvelles d'un peu tout le monde. Puis j'ai décidé de faire un tour dans mon petit quartier, histoire de repérer les épiceries et activités environnantes.

Puis, le soir arrive, et Alexandre et moi nous donnons rendez-vous à Shinjuku, au-dessus de Shibuya. Shinjuku est l'exemple typique de la ville japonaise qu'on peut apercevoir dans les films ou les reportages. La gare de Shinjuku est gigantesque, et totalement entourée de buildings. A leur pied, on trouve tout type de magasins, mais assez différents de ce qui se fait en France.



Je m'explique : un magasin d’électronique, pour eux, ça s'étale sur 5 étages, avec plus de vendeurs que d'acheteurs et aucun portique de sécurité ! C'est un peu démentiel, surtout qu'on trouve énormément d'articles : on trouve des articles de literie, et juste à coté des vélos, puis après des machines à café. Oui, oui, on est toujours dans un magasin d'électronique à la base !

Et puis, il est l'heure de manger. On a le choix, il y a des restaurants absolument partout. Mais avec le décalage horaire, il est difficile de savoir si on veut manger, et ce qu'on peut manger. Mais à 10.000 km de distance, on ne perd pas les bonnes habitudes !


Notez que le Big Mac est absolument impeccable : pas de feuille de salade qui dépasse, les cornichons bien parallèles ! Les McDos d'Avrillé et St Serge, prenez ça dans la gueule !

Je retourne après chez moi (en m'étant un peu perdu dans le métro) et je me couche quasiment directement en arrivant, à 22h pour récupérer un peu du jet lag !

J'espère que tout ça vous a plu ! Dans le prochaine épisode : une entreprise de Pokemon, l’apprentissage des baguettes et un peu plus de détails sur les habitudes japonaises !

2 commentaires:

  1. J'y crois pas, le mec fait 10.000 km pour retourner manger dans un McDo!
    En tout cas, une bonne chose, vu qu' il est musicien, il pourra t'apprendre des méthodes de travail pour perfectionner ton violon nordique de la bouche!

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  2. Les parents comprennent quand même un peu l'anglais...mieux l'italien sans doute

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