Bonjour à tous, bienvenue sur ce
que vous pourrez appeler mon journal de bord !
Il est assez amusant de savoir
que les quelques lignes que vous lisez actuellement, ces mêmes lignes que
j’écris quelque part au-dessus de la Sibérie, feront partie des maigres liens
que j’aurais le droit de garder avec la France.
Car oui, 10.000km, on dira ce
qu’on voudra, c’est très… très loin !
Le début du commencement…
Ok, alors c’est là que je
commence à raconter ma vie, c’est ça ?! Eh bah oui, pour cette première
entrée du journal de bord, ne vous attendez pas à trouver des photos du métro
de Tokyo, des interrogations sur les habitudes japonaises ou même des recettes
de cuisine pour faire des sushis comme en vrai !
Non non, que nenni ! Cette
première entrée risque d’être bien plus passionnante ! Au programme, 12h d’escale
à Londres, un réenregistrement de la valise et des heures de vol longues… très
longues ! Ça fait rêver hein ?! Si ça peut mettre un peu d’action, je
suis encore en vol actuellement, ce qui veut dire que même moi, en écrivant ses
lignes, je ne connais pas la suite des événements… Le suspense est donc à son
comble !
On commence par le commencement
alors ! Paris-Charles
de Gaulle, il est 19h15, et après être sorti de quelques bouchons sur Paris, je
peux enfin me débarrasser de ma valise de 22 kilos au guichet d’enregistrement.
Je remercie l’employé (nous l’appellerons Kevin, au hasard) de m’avoir
conseillé d’arrêter la valise à Londres pour la faire ré-enregistré pour
Tokyo ! Mais nous y reviendrons !
Je retrouve enfin mes
collègues : Alexandre, Julien et Xavier ! Ce seront probablement les
seuls visages français que je verrais au cours de ces 3 mois !
This is it !
Après avoir passé les services de
sécurité sans aucun problème, nous arrivons dans la zone de duty free, ce qui
nous semble déjà démesuré ! Mais nous ne sommes pas au bout de nos
surprises ! L’avion arrive avec une vingtaine de minutes de retard, ce qui
n’est pas réellement gênant compte tenu de la nuit que nous allons passer à
Heathrow.
L’heure de vol passe sans
problème, même pas le temps de finir mon magazine ! Arrivé à Londres, la
partie chian… ennuyante commence ! En effet, vous vous souvenez
Kevin ? L’employé à l’enregistrement m’ayant conseillé d’arrêter la
valise à Londres, parce que d’après lui : « C’est ce que vos collègues
ont fait ! ». Bah en fait non ! Merci Kevin ! Je suis donc
le seul à attendre ma valise !
Je récupère donc ma valise, et je
dois attendre patiemment 6h du matin avant de pouvoir l’enregistrer. Et là, ça
devient très dur ! Imaginez, il est 22h, heure locale, votre avion décolle
le lendemain à 9h. Vous n’avez que quelques livres (£) sur vous, et un Terminal
5 aussi vide qu’un meeting de François Bayrou (toujours parler de politique,
surtout en ce moment, pour être sûr que les gens continuent à lire).
C’est donc sur des bancs
inconfortables que nous avons passé une nuit très, très longue ! Merci à
Paco d’avoir animé un peu cette nuit (private joke, ça serait trop long !).
Une fois dans la zone du duty-free, c’est déjà mieux ! Et autant dire que
par rapport à Paris, le terminal 5 d’Heathrow est juste gigantesque !
Quand c’est qu’on arrive ???
Il est presque 9h. Valise, check.
Sécurité, check. Passeport, check. Sommeil… je savais bien que j’avais oublié
quelque chose.
A bord d’un 777, on constate
l’ampleur du voyage. 3 rangées de 3 fauteuils, et une équipe relativement
nombreuse d’hôtesses et de steward pour ça :
Moi qui croyais que l’avion
serait plein, nous sommes à peine vingt en classe économie, et un nombre encore
plus restreint certainement en première classe. Niveau économie, y a des
voyages plus rentables !
On décolle, un peu en retard,
mais rien de bien grave. Et là, on se dit qu’on va passer 12 heures à regarder
la même rangée de fauteuils, à écouter le même bruit de vent contre la
carlingue ou à essayer de s’endormir difficilement. Psychologiquement, c’est
dur et ce n’est que le début.
Malgré le confort des sièges, les
couvertures gratuites et les oreillers, c’est toujours assez difficile de
trouver le sommeil. Et c’est seulement quand on a réussi à dormir, qu’on se
réveille en pensant que ça fait bien 10h qu’on vole, alors que nous sommes à
peine à la moitié.
Comme je vous l’ai dit, je suis
encore en plein vol à l’heure qu’il est. Vous n’aurez le dénouement du voyage
qu’au prochain épisode !
So far, so good !
Un dernier petit paragraphe pour
conclure. Malgré le manque de sommeil et la longueur du vol, il faut dire que
British Airwaves s’occupe bien de nous. Dès le début du vol, nous avons le
droit à un petit-déjeuner anglais, ce qui, sans être de la grande gastronomie,
dépanne quand même bien.
Et l’on a même le droit à ce
genre de soupe bizarre au poulet et aux pâtes, typiquement japonais. En plus de
profiter d’un avion quasiment vide, il faut bien dire que le voyage aurait pu
être beaucoup plus inconfortable ! Sans comptez les films, séries et
musique que l’on peut trouver gratuitement sur nos écrans personnels ! C’est
assez appréciable !
Il ne reste que 4h de vol. Il ne
reste que 15 minutes sur ma batterie. Il ne reste plus beaucoup de place pour
cette première entrée déjà conséquente. Alors je vous dit à la prochaine, et
prenez soin de vous !